Formation en kinésiologie ?

1: Comment se former pour devenir kinésiologue ?

Plusieurs possibilités s’offrent à vous :

    – Un cursus dans une école de kinésiologie.

 Le point commun des écoles est qu’elles ont toutes repris et réadaptés les programmes de ceux  que l’on appelle : « les concepteurs » : c’est à dire ce que les pères fondateurs de la kinésiologie ont mis en place entre les années 1950 et 1990. 

 Les écoles ont bien évidemment ajoutés à cela d’autres modules, en fonction de leurs propres approches.

 Ces programmes initiaux sont :

  • Le Touch for Health (Santé par le Toucher) qui est la base de la kinésiologie créé par John Tie et enseigné par toutes les écoles.
  •  The Three and One Concept ou One Brain, élaboré par Daniel Whiteside, Gordon Stokes et Candace Callaway également enseigné partiellement ou entièrement par toutes les écoles.

Issus de ces bases, différents professionnels ont créé des méthodes issues de leur expériences et recherches en cabinet avec leurs clients et développant leur vision de la kinésiologie :

  • Le Brain Gym ou Education kinésthésique, méthode de rééducation par le mouvement dans le cadre des apprentissages, créée par Paul et Gaël Dennison, professionnels de l’Education.
  •  Les PKP (Pratique Kinésiologique Professionnelle) à la base sont des Ateliers créés par Bruce Dewe, chirurgien cardiovasculaire au départ pour se tourner vers la kinésiologie Appliquée puis le TFH pour lequel il travailla de longues années et enrichi sa pratique de ses recherches. 
  • Physiologie Appliquée créée par Richard Utt qui présente une vision holographique de l’être humain. Les méridiens sont considérés non plus séparément mais dans leur interaction l’un par rapport à l’autre.
  • Kinésiologie Hypertonique créée par Franck Mahony, basée sur les étirements, elle libère les muscles hypertoniques pouvant être à l’origine d’hyperactivité, de douleurs musculaires, tendinites, blessures…
  • Le Dr DIAMOND, psychiatre australien, met au point une série d’affirmations positives en lien avec les méridiens d’acupuncture permettant de transformer des sentiments négatifs en attitudes positives.
  • Et il y en a tant d’autres……

Dans tous les cas, vérifiez que l’école a un cursus cohérent. Il est indispensable de faire les modules de base avant les modules avancés. Une école qui déroge à cela, quel qu’en soit le motif, démontre un manque de sérieux dans l’apprentissage. Trouveriez-vous sérieux qu’un enfant fasse une rédaction alors qu’il est tout juste en train d’apprendre à lire ? 

Informez-vous sur le programme proposé : la base et les modules avancés. Les dates et les rythmes (si vous menez une activité professionnelle en parallèle, vérifiez que toutes les dates soient compatibles avec votre propre rythme et vérifiez les possibilités de refaire un module que vous seriez obligé d’annuler pour une raison imprévue. Prenez conscience que cela peut parfois décaler tout votre projet de formation.

 Est-ce que l’école fournit un support de formation de qualité ? Demandez à voir un extrait des supports.

Demandez à rencontrer la directrice ou le directeur ; à voir les locaux (quand c’est possible) car vous allez y passer du temps ! 

Pensez aux coûts secondaires de la formation : 

  • y a-t-il des possibilités de restauration  sur place ?
  • est-ce facilement accessible ?
  • avez-vous besoin de loger à proximité ?

Il est important de faire une place non négligeable à la logistique car c’est une formation qui brasse beaucoup d’émotions (vous allez constamment travailler sur vous au fur et à mesure de l’apprentissage). Aussi, si le cadre ou l’accès s’avère insatisfaisant ou compliqué, vous risquez de décrocher…

N’hésitez pas à appeler les anciens élèves (la plupart des écoles ont un annuaire de leurs anciens élèves).

Allez sur place et interrogez les stagiaires en cours de formation.

 Demandez quelles sont les dates prévues pour le passage de l’examen final et les attendus précis.

    – Les formateurs indépendants : une autre façon de se former

Les formateurs indépendants sont restés fidèles à l’enseignement des concepteurs initiaux et ils se forment régulièrement au niveau des instances internationales, détentrices des licences leur permettant cet enseignement et les certifications qui les valident.

Que ce soit le Touch for Health (TFH) ou le Three and One Concept (TIOC), l’enseignement de ces programmes est en général très profond et très détaillé, là où souvent les écoles les enseignent de façon partielle et ne couvrent pas tous les niveaux.

En dehors de ces programmes initiaux, d’autres formateurs ont créé des modules qu’ils enseignent la plupart du temps dans des écoles où ils interviennent ponctuellement, voire dans leur propre école pour certains.

Si vous faites ce choix, posez la question de la certification. Vérifiez bien, (en dehors de ce que nous avons évoqué plus haut) le nombre d’heures qui est proposé, car vous serez très probablement amené à terminer votre cursus ailleurs afin d’être certifié. Quels accords ont-été passés avec des partenaires acceptant de prendre le relais si ce qu’ils proposent fait moins de 600 heures ?

Le Syndicat National des Kinésiologues ne se prononce pas sur la valeur d’une formation ou d’une autre.

Chaque option a des avantages et des inconvénients. Nous accueillons les professionnels formés et ayant un minimum de 600 heures et ayant obtenus leur validation finale par un certificat. Quel que soit leur choix de formation, nous faisons confiance aux différentes structures d’enseignement et mettons tout en œuvre pour maintenir avec celles qui le souhaitent, des échanges constructifs, dans le but d’aller vers une kinésiologie cohérente, exigeante et la plus qualitative possible.

2: Combien de temps dure une formation en kinésiologie ?

Idéalement, nous pensons qu’une formation aussi engageante que celle-ci demande 2 ans afin que le kinésiologue qui sera certifié participe à l’essor d’une kinésiologie de qualité.

C’est également le temps nécessaire pour assimiler et s’approprier le matériel pédagogique transmis et la mise en place de sa pratique.

Nous tenons à rappeler qu’un-e kinésiologue travaille avec des personnes plus ou moins fragilisées qui placent en lui – elle leur confiance à les amener vers  un mieux être. Il n’est pas question d’improviser.

En dehors des modules proprement dits et des connaissances à acquérir, il y a un travail personnel important, un travail sur soi même, qui est indispensable de fournir. Il fait intégralement partie de la formation et ne saurait être minoré ou remis à plus tard.

Les séances d’entrainement sont également une partie non négligeable de la formation et cela demande du temps.

Certains stagiaires, pour des raisons personnelles ou des raisons de prise en charge par leurs employeurs (dans le cadre d’un plan de départ, par exemple) doivent rentrer dans des plans de formation plus courts (12 à 14 mois par exemple). 

Nous n’y sommes pas vraiment favorables bien que nous en comprenions la nécessité dans certains cas. Ceci est à voir au cas par cas avec votre centre de formation.

3: Comment reconnaître une bonne école de kinésiologie ?

Une bonne école de kinésiologie doit être conforme aux règles de la formation professionnelle pour adultes.

Sur le plan administratif, cela porte sur la publicité d’une école / centre de formation, qu’elle soit produite par l’école elle –même ne doit comporter aucune mention de nature à induire en erreur sur :

  • les conditions d’accès aux formations proposées.
  • Leurs contenus.
  • Leurs certifications.
  • Leurs modalités de financement.

Sont remis au stagiaire avant son inscription définitive : 

  • le programme.
  • Les objectifs de la formation.
  • La liste des formateurs avec la mention de leurs certificats (titre pour certains) ou qualités.
  • Les horaires.
  • Les modalités d’évaluation de la formation.
  • Les coordonnées de la personne chargée des relations avec les stagiaires.
  • Le règlement intérieur applicable à la formation.

Renseignez-vous sur les cursus des formateurs : 

  • Quand ont-ils été certifiés ?
  • Depuis combien de temps enseignent-ils ?
  • Surtout, depuis quand ont-ils ouverts leur cabinet ?
  • Quelle est leur expérience en tant que kinésiologue professionnel ?
  • Dans les enseignements d’anatomie et/ou physiologie, quel est le parcours du formateur ? 
  • Qu’est-ce qui le légitimise dans ce qu’il vous enseigne ?

Quant aux engagements pédagogiques, ils se doivent de répondre à ces éléments de formation :

4 critères réglementaires

  • Des objectifs pédagogiques déterminés préalablement.
  • Un programme permettant de définir la progression utilisée pour atteindre les objectifs visés.
  • Des moyens pédagogiques et d’encadrement.
  • Un dispositif de suivi du programme et d’appréciation des résultats par des feuilles d’évaluations en fin de stage.

Des documents justifiant son déroulement : 

  • Convention de formation et son annexe pédagogique – ou, en leur absence, facture ou bon de commande précisant l’intitulé de l’action de formation, sa nature, sa durée, ses effectifs, ses modalités de déroulement et de validation, ainsi que son coût et les contributions financières de prise en charge, le cas échéant.
  • Facture originale du coût pédagogique.
  • Attestation de présence des stagiaires par la signature d’une feuille d’émargement.

La kinésiologie ne peut pas être enseignée à distance. 

La « crise sanitaire actuelle » oblige parfois (au gré des confinements) à démarrer la théorie par visio, mais cela n’est pas la norme et ne peut pas devenir une règle. Cette façon de faire ne peut être que ponctuelle et exceptionnelle, comme cette crise. Et dans ce cas, il est impératif que l’on vous propose des dates pour passer à la partie pratique.

Une bonne école de kinésiologie doit vous fournir des supports de cours adéquats. 

Renseignez-vous sur le module « Installation ». En effet, vous allez devenir professionnel-le indépendant-e.  Quel que soit le régime choisi, il est nécessaire d’avoir une lecture claire de votre projet d’installation pour démarrer votre activité dans des conditions optimales et sereines. Une bonne connaissance de vos différentes obligations est nécessaire pour assumer votre nouveau statut de « chef d’entreprise ».

 Vous allez devoir monter votre clientèle, vous faire connaître, vous occuper de votre protection sociale, de vos différentes déclarations etc…Si vous étiez salarié-e auparavant, c’est un vrai changement qu’il convient d’appréhender correctement.

Le Syndicat National des Kinésiologues

4: Combien coûte une formation en kinésiologie ?

Une formation en kinésiologie coûte en moyenne 9 000 € à 10 000 € et peut aller jusque 12000 € ou plus selon les modules avancés que souhaitez faire.

Notre conseil : faites les 600 heures nécessaires au passage de la certification. Préparez-vous sereinement et passez l’examen. Puis montez sans précipitation mais au plus vite votre cabinet et commencez à consulter. Vous pourrez par la suite faire d’autres modules qui enrichiront votre pratique. Vous en tirerez beaucoup plus de profit, car le fait de démarrer les consultations et d’acquérir une première expérience, vous fera accéder à une compréhension beaucoup plus mature de certains outils qui risquent de s’entasser dans un coin de votre tête dans une formation trop concentrée. Pratiquez et réfléchissez sur vos séances. Au besoin, appelez un confrère ou une consœur pour échanger. C’est ainsi que l’on progresse.

Cette façon de procéder permet d’alléger un coût qui reste très conséquent et permet surtout d’assurer des bases (déjà très riches), des fondations sûres par la pratique en cabinet. Lorsque vous retournerez en formation pour d’autres modules, vous pourrez poser des questions beaucoup plus intéressantes à votre formateur et votre compréhension des enseignements sera bien meilleure.

5: J’ai commencé ma formation de kinésiologue auprès d’un formateur ou une école et je ne trouve pas d’autres structures pour m’accueillir, y’a-t-il une solution ?

Nous sommes conscients des difficultés, pour une structure ou une autre, à intégrer un-e stagiaire dont elle ne connait pas le niveau.

Cependant, certaines écoles de kinésiologie acceptent d’examiner les dossiers et proposent une solution, au cas par cas.

6: J’ai le nombre d’heures requis, mais je ne trouve pas de structure qui accepte de me faire passer la certification de kinésiologie ?

Sachez que le Syndicat National des Kinésiologues mène une réflexion avec certains enseignants afin de trouver une solution satisfaisante pour tous. Nous espérons y parvenir sous peu. 

N’hésitez pas à nous contacter à ce sujet.

7: La formation en kinésiologie peut-elle être prise en charge ?

A ce jour, aucune structure n’a obtenu l’inscription d’un titre de compétences professionnelles au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles).

Cette certification n’est en aucun cas un gage de qualité mais elle permettrait de faire prendre en charge une formation par différents organismes payeurs, dont Pôle Emploi par exemple.

« Les certifications enregistrées au RNCP (classées par niveau de qualification et domaine d’activité) permettent de valider des compétences et des connaissances acquises nécessaires à l’exercice d’activités professionnelles. Elles sont constituées de blocs de compétences : ensembles homogènes et cohérents de compétences, pouvant être évaluées et validées, qui doivent permettre l’exercice autonome d’une activité professionnelle. »

En dehors de cela, la formation en kinésiologie peut être prise en charge en partie par des fonds régionaux ou départementaux ou encore par votre entreprise dans le cas d’un accord négocié lors de départ volontaire.

8: Pourquoi adhérer au Syndicat National des Kinésiologues ?

Il s’agit d’une question assez récurrente.

Nous pouvons avancer le fait que notre force est notre totale indépendance vis à vis des écoles et de tout organisme quel qu’il soit.

Nos actions à elles seules prouvent que nous sommes le seul organisme à œuvrer concrètement pour la reconnaissance de la profession par un large public.

Le SNK est le seul organisme à avoir mis en place des outils statistiques sur la profession permettant de chiffrer et d’évaluer la représentation de ses adhérents sur le territoire français.

Le SNK est également la seule structure a avoir proposé à ses adhérents un colloque exceptionnel, durant lequel se sont succédés pendant 2 jours, des intervenants de grande qualité et venant enrichir notre pratique professionnelle, en toute neutralité.

Nous souhaitons que le « Colloque » devienne un rendez-vous récurrent.

Notre dynamisme se traduit par des actions, du matériel de communication et de l’information pertinente pour nos membres.

Et bien plus et bien au-delà de cela, nous sommes essentiellement motivés, animés, par une foi inébranlable dans ce que la kinésiologie peut apporter à tout un chacun, pour le plus grand bien de tous.

Nous avons une vision bien plus vaste qu’une somme d’intérêts particuliers.

Et c’est probablement ce qui fait notre différence et notre grande force : la passion.

9: Quel est l’intérêt d’une structure comme le SNK ?

L’union fait la force, c’est bien connu ! « Être ensemble, c’est être plus fort pour exister »

Il nous semble essentiel que les kinésiologues certifiés et engagés dans le développement d’une kinésiologie de qualité soient conscients de la force que représente un groupe animé par des valeurs communes.

Tout d’abord parce que cette appartenance permet au public de faire la différence entre les praticiens « low cost », formés à la va-vite, sortis d’on ne sait où et ceux investis dans leur métier par une formation de qualité.

Une autre raison essentielle est d’avoir conscience que le jour où les pouvoirs publics verront la nécessité de commencer à mettre de l’ordre dans le monde des médecines non conventionnelles, nous devrons être assez forts et unis pour être des interlocuteurs de choix. Dans le cas contraire, les décisions se prendront sans nous.

 

Enfin, un dernier argument, et non des moindres, est que nous avons besoin les uns des autres. Nous avons besoin de nous retrouver régulièrement, en présentiel ou en visio, lors de petits ou de grands évènements, afin d’échanger, de créer du lien, de nous soutenir mutuellement, de bénéficier de la dynamique et de la force du groupe, car le constat est fait, par bon nombre d’entre nous à un moment ou un autre, de la solitude du cabinet. 

Pour cela, il est nécessaire de se retrouver pour se ressourcer et puiser une nouvelle énergie.

10: Le Syndicat National des Kinésiologues reconnaît-il les formations de kinésiologie à distance ?

La réponse est NON.

Nous sommes conscients que la crise sanitaire a obligé les écoles et les formateurs à innover et à proposer une partie théorique de la formation par visio.

Nous sommes également conscients que tout cela est temporaire et ne peut pas devenir la norme.

11: Combien gagne un kinésiologue ?

Le tarif d’une consultation varie de 50 € à 130/140 € selon les régions.

Le nombre de séances par jour varie d’un kinésiologue à l’autre et du temps passé avec chaque consultant.

Un rapide calcul se fait facilement en se rappelant bien que :

  •  Installer une clientèle demande du temps :  trois/ quatre ans minimum, en moyenne ce qui n’est pas spécifique à la kinésiologie mais se retrouve pour toute activité libérale.
  •  L’activité libérale est un challenge, les mois se suivent et ne se ressemblent pas toujours.
  •  Les charges varient de 25% à 50%, avant impôt, selon le régime adopté.
  • Nos vacances se prévoient et s’anticipent car pas de consultations = pas de rentrées…
  • Nous avons des frais dont il faut tenir compte : éventuel local extérieur, assurance Responsabilité Civile Professionnelle, formation continue, taxe Cotisation Foncière des Entreprises, communication, cotisations à un organisme représentatif etc…

12: Quel avenir pour la kinésiologie ?

La kinésiologie rentre dans sa phase de maturité et elle a un avenir radieux devant elle.

Nos adhérents en comprennent tout l’enjeu et c’est pourquoi nombre d’entre eux prennent conscience de l’importance de leur positionnement et de la nécessité d’un travail régulier sur leur état d’être.

Si l’on fait un sondage dans la rue le mot « kinésiologie », « kinésiologue » ne renvoie encore à aucune représentation mentale.

Et pourtant, le bouche à oreille fonctionne très bien et la kinésiologie est de plus en plus plébiscitée par les personnes qui ont l’expérimentent.

Nous constatons que le travail et les actions que nous menons depuis ces 10 dernières années portent leurs fruits et que tous y gagnent, adhérents ou non de notre structure : kinésiologues eux même, école de formation….

13: La kinésiologie est – elle une profession reconnue ?

C’est une question et parfois une demande qui revient souvent dans les messages que nous recevons.

Les professions dites de « bien-être » ne sont pas « reconnues », ni encadrées comme le sont les professions réglementées par le ministère de la santé, de l’éducation nationale, de jeunesse et sport et/ou les différents ordres professionnels.

Les kinésiologues n’ont donc pas de numéro ADELI.

 Le SNK n’est, à l’heure actuelle, pas favorable à une reconnaissance des pouvoirs publics, car nous pensons que cette reconnaissance se fera au détriment de la liberté d’enseigner et de pratiquer. 

Car obtenir la « reconnaissance » des pouvoirs publics serait assortie de certaines obligations, dont un droit de regard sur les enseignements et l’encadrement de la pratique, puisqu’un éventuel numéro ADELI ferait rentrer la kinésiologie dans les professions de santé paramédicales. 

Nous avons la sensation qu’il y a beaucoup de confusion, de croyances erronées et fantasmes autour de cette reconnaissance.

Car dans les faits, cela n’aurait pas vraiment d’impact sur l’augmentation de la clientèle.

Certaines mutuelles remboursent déjà une partie des séances, que ce soit dans des forfaits médecines douces ou nominativement. Tout dépend des contrats conclus.

Nous préparons également une campagne d’information auprès des mutuelles et des décideurs de contrats au sein des entreprises.

La question de la « reconnaissance » interroge de façon légitime le besoin de certains kinésiologues ou futurs kinésiologues sur ce point.  Se reconnaissent-ils/elles déjà eux-mêmes à leur juste valeur ? 

Est-ce que ce ne serait l’éternel prétexte qui évite de travailler sur soi ? « Si ma profession était reconnue, je gagnerais mieux ma vie, je serais plus heureux-se, plus valorisé-e …. ». Dans ce cas, cela renvoie à : « je fais dépendre ma réussite, mon équilibre et mon expension de conditions extérieures sur lesquelles je n’ai pas la main ». Autant dire que c’est un pari risqué et qui ne répond pas à l’essence de la kinésiologie = reprendre sa capacité de choix et sa responsabilité en main, tel était l’esprit des fondateurs de la méthode.

Syndicat National de Kinésiologie
Ensemble, développons notre profession